Un dimanche matin de réflexions et de processus

Ce dimanche 23 février 2025, à 6h15, alors que la lumière douce éclaire à peine le cou de mon fidèle compagnon à quatre pattes, Winston, je me pose devant vous pour partager quelques pensées matinales. Merci d’abord à vous tous pour le soutien que vous apportez à ce monde, à cette réflexion parfois brute, parfois maladroite, mais toujours sincère. Votre indulgence face à ma manière de penser, souvent en lien avec la nature ou la peinture – ou même une porte, pourquoi pas – me touche profondément.

Réflexions sur les marchés et l’incertitude

Ce matin, mes pensées vagabondent entre le quotidien et des questions plus larges, comme celles que certains se posent sur les élections en Allemagne ou l’ouverture du DAX. "Est-ce qu’il pourrait grimper de 3 % dans les trois prochains mois ?" Une question qui, soyons honnêtes, ne sert pas à grand-chose dans l’immédiat. Les marchés, comme la vie, ne se laissent pas facilement prédire. On peut spéculer, observer les indices américains qui, ce mois-ci, ont parfois ouvert à -4 % avant de rebondir, mais au fond, qu’est-ce qu’on fait concrètement avec ça ?

Je me demande souvent : pourquoi paniquer ? Pourquoi se torturer avec des "et si" sur lesquels on n’a aucun pouvoir ? Que le Dow Jones chute ou que le S&P 500 monte, que la pluie tombe ou que le vent souffle, l’essentiel reste le processus. Se concentrer sur ce qu’on maîtrise : anticiper le pire comme le meilleur, préparer ses coups à l’avance – un peu comme au foot, où il faut toujours avoir un temps d’avance sur l’adversaire.

Le pouvoir du quotidien

À 6h tous les matins, je sors. Peu importe où, peu importe avec qui – ou sans personne. Certains pourraient se demander : "À quoi ça sert ?" Moi, je vois ça comme un rituel, une façon de poser les bases de la journée. Ce n’est pas une question de révolutionner le monde avant le petit-déjeuner, mais de mettre en place des petites actions qui, cumulées, construisent quelque chose de solide. Que pensez-vous de ça, vous qui me lisez ? Est-ce que se lever tôt, marcher, réfléchir, ça vous parle ?

Et puis, il y a ces débats stériles qu’on croise parfois – sur la politique, sur des sujets comme Dubaï ou je ne sais quoi. Franchement, je n’ai pas d’avis là-dessus, et encore moins envie d’en débattre. Ce qui m’intéresse, c’est ce qu’on peut faire, ici et maintenant. Par exemple, vendredi dernier, j’ai pris une position sur les indices américains avant une annonce de la banque centrale. Risqué ? Peut-être. Mais les signaux étaient là, et j’ai suivi mon processus. Résultat : pour l’instant, le marché me donne raison. Sur le Nasdaq, j’ai renforcé une position, et ça tient. Ce n’est pas une question de chance, mais de méthode.

Se poser les bonnes questions

La vraie clé, c’est de se poser les bonnes questions. Pas "Est-ce qu’il va pleuvoir ?" ou "Est-ce que le CAC 40 va perdre 1 % lundi ?", mais plutôt : "Qu’est-ce que je peux mettre en place aujourd’hui ? Qu’est-ce que je risque si je ne bouge pas ? Qu’est-ce que je gagne si je saisis cette opportunité ?" Hier, quelqu’un m’a demandé ce que je pensais d’un projet aux États-Unis. Ma réponse ? Ça dépend. Qu’est-ce que tu peux y gagner ? Qu’est-ce que tu risques de perdre si tu restes immobile ? Parfois, ne pas agir, c’est rater une chance qui ne repassera pas.

Un dimanche pour tous

En ce dimanche matin, je pense à vous tous. Ceux qui lisent ça en faisant la vaisselle, en promenant leur chien, en conduisant, ou même en tradant des cryptos – oui, les marchés ne dorment jamais vraiment. Certains se musclent, d’autres se baladent, et d’autres encore travaillent. Chacun son rythme, chacun son processus. Moi, je prends ces 15 minutes pour écrire, pour poser mes idées, pour me connecter à ce que je ressens face à ce marché et à cette vie.

Alors, merci encore pour vos commentaires, votre présence. Je vous envoie toute ma force pour ce dimanche. On se retrouve vite – très vite – pour continuer à avancer ensemble. Bon dimanche à tous !

Xavier