Panne Mondiale, Chine en PLS, Profit Warning : Faut-il surréagir à autant de BAD NEWS ?

Panne informatique mondiale :

Le 19 juillet 2024, une mise à jour défectueuse d'un logiciel de la société américaine CrowdStrike a provoqué une panne informatique mondiale, perturbant divers secteurs économiques, notamment l'aérien. Les systèmes en ligne étaient hors service, les employés étaient déconnectés, et même les banques ont été affectées, rendant impossible la vérification des soldes. La panne a duré de 8h00 à 11h00, causant de nombreux désagréments. Les équipes techniques ont travaillé d'arrache-pied pour rétablir la situation, avec des redémarrages de serveurs et des récupérations de données. Pour éviter que cela ne se reproduise, des audits et des renforcements d'infrastructures sont prévus.

Macroéconomie :

Europe : La Banque Centrale Européenne continue de jongler avec l'inflation et les taux d'intérêt pour stabiliser l'économie.

Chine : L'économie chinoise a enregistré une croissance de 4,7 % au deuxième trimestre 2024, avec des ventes au détail stagnantes et une baisse des prix du cuivre après avoir atteint des sommets en mai.

Netflix : Netflix a atteint 277 millions d'abonnés, avec une croissance de plus de 8 millions de nouveaux abonnements au deuxième trimestre et des revenus dépassant les attentes à 9,56 milliards de dollars.

Entreprises et marchés financiers :

Sopra Steria et Sartorius : Ces entreprises ont lancé des "profits warnings". Sopra Steria révise à la baisse son objectif de croissance organique en raison d'un climat d'incertitude en France. Sartorius a également abaissé ses objectifs financiers pour 2024, avec une chute significative de son résultat net.

ASML : Le géant des équipements pour semi-conducteurs a vu son bénéfice net baisser, avec une pression accrue des États-Unis pour limiter l'accès de la Chine aux technologies de pointe.

Marchés boursiers : Le VIX, indicateur de volatilité, est en hausse. Les petites capitalisations américaines ont fortement progressé, avec l'indice Russell 2000 augmentant de 12 % en cinq jours, tandis que les grandes capitalisations, représentées par le S&P 500 et le Nasdaq 100, ont connu des performances plus modestes.