13/03/2025 - Morning Mood
L'inflation US ne suffit plus : c'est vraiment pas terrible ! TP1 sur BNB ✅
Aujourd’hui, on parle inflation, indices boursiers, or, euro-dollar, et même un peu de crypto.
Les marchés américains : des chiffres d’inflation surprenants, mais une réaction tiède
Hier, mercredi 12 mars, les États-Unis ont publié des chiffres d’inflation meilleurs que prévu. On s’attendait à une hausse modérée, mais les données ont été plus favorables qu’anticipé. Logiquement, on aurait pu espérer une belle réaction positive des marchés américains. Eh bien, pas vraiment ! Les indices US, comme le S&P 500, le Nasdaq ou le Dow Jones, n’ont pas franchement célébré la nouvelle. Pourquoi ? Parce qu’on est sur des niveaux de valorisation stratosphériques – je vous en parle depuis des semaines. Les marchés semblent hésiter, comme s’ils avaient déjà tout intégré dans les prix.
Aujourd’hui, à 13h30 (heure de Paris), on aura les chiffres des prix à la production aux États-Unis. Ce sera un indicateur clé pour confirmer – ou infirmer – cette tendance inflationniste. Si les données surprennent encore à la baisse, on pourrait voir un rebond. Mais pour l’instant, les polarités techniques restent négatives. Sur le S&P 500, on bloque sous la résistance des 5 640 points ; sur le Nasdaq, c’est 19 650 points ; et sur le Dow Jones, on coince sous les 41 750 points. Tant qu’on ne casse pas ces seuils, je reste prudent et privilégie les ventes sous résistance.
L’Europe tient bon (pour l’instant)
De notre côté de l’Atlantique, les indices européens résistent mieux que leurs homologues américains. Prenons le CAC 40 : hier, il a oscillé autour des 8 100-8 200 points. Mon premier objectif baissier à 7 900-8 000 est déjà atteint, et je vise maintenant les 7 700 points si la pression continue. Mais attention, même ici, les polarités sont négatives sous les 8 200 points. On n’est pas encore dans une tendance haussière claire.
Pourquoi cette résilience relative ? Peut-être parce que l’Europe subit moins la volatilité des petites capitalisations, qui plombent les indices US. Aux États-Unis, les small caps ont perdu 14 % depuis le début de l’année, contre 10 % pour les grands indices comme le S&P 500. Ajoutez à ça les tensions géopolitiques – coucou la Russie et l’Ukraine – qui contaminent les perspectives économiques, et vous avez un cocktail qui pèse lourd.
L’or et l’euro-dollar : des valeurs refuges sous surveillance
Passons à l’or, qui reste une valeur sûre dans ce climat incertain. On est au-dessus des 2 890 $ l’once, avec des polarités positives. Si on tient ce niveau une semaine, les 2 900 $ sont à portée de main. Hier, on a vu un drapeau haussier se dessiner sur les graphiques horaires – un signal technique qui laisse présager une sortie par le haut. Ça reste un actif à suivre, surtout si la volatilité s’intensifie.
Côté devises, l’euro-dollar est dans une phase baissière pour 2024-2025. Mon plan depuis janvier ? Vendre sur les rebonds pour viser 1,05, voire 1,048. On est loin des 1,11 de début d’année, et la tendance reste lourde. Si vous tradez le forex, patience et discipline seront vos meilleurs alliés.
Les cryptos : un marché qui respire (un peu)
Un mot rapide sur les cryptomonnaies. Le Bitcoin (BTC) reste sous pression, mais je travaille mes positions avec sérénité. J’ai pris une première exposition en février, revendue avec +70 % de gains. Là, j’attends un repli vers 530 (niveau fictif en dollars ou unité ajustée) pour racheter une deuxième tranche. Mon objectif ? 580-600, soit +10 à +13 %. Dans un marché globalement tendu, les cryptos apportent un peu d’enthousiasme, mais prudence : ça reste volatile.
Ma stratégie pour aujourd’hui et au-delà
Alors, qu’est-ce qu’on fait ? Pour moi, 2025 sera une année de replis tactiques plutôt que de grands emballements. Sur les indices américains, je continue de travailler les ventes sous résistance. Sur le CAC 40, je surveille une éventuelle cassure sous 7 900 pour viser 7 700. Sur l’or, je reste bullish tant qu’on tient les 2 890 $. Et sur l’euro-dollar, je vends les rebonds.
À plus long terme, je prépare un retour à l’achat sur les indices en 2025, mais pas tout de suite. Sur le Dow Jones, par exemple, mon plan est d’acheter vers 37 000 points pour viser 40 000 – un trade que je mûris depuis 2024. Patience, mes amis, patience.
À 13h30, tous les yeux seront rivés sur les prix à la production US. D’ici là, fixez-vous des petits objectifs, même dans la tempête. Les marchés, c’est comme la vie : parfois ça tangue, mais avec un plan solide, on avance. Excellente journée à vous, et à très vite !