📉 Les investisseurs individuels deviennent massivement baissiers : un signal inquiétant pour les marchés ?

🔥 Un pessimisme au plus haut depuis 2022

Le sentiment baissier parmi les investisseurs individuels a grimpé en flèche, atteignant son plus haut niveau en deux ans et demi.

Selon l'American Association of Individual Investors, 60,6 % des investisseurs pensent que le marché baissera dans les six prochains mois, contre 40,5 % la semaine précédente.

Pendant ce temps, les haussiers ont chuté à 19,4 % contre 29,2 %, creusant un écart de 41,2 % en faveur des baissiers, un niveau qui n’avait plus été observé depuis septembre 2022. Cette année-là, le S&P 500 avait plongé de 25 % entre janvier et octobre.

📊 Un parallèle avec la crise financière de 2008-2009

Avant 2022, il fallait remonter à la crise financière de 2008-2009 pour observer un sentiment baissier aussi extrême.
En mars 2009, la part des investisseurs baissiers avait atteint 70,27 %, avec un écart de 51,4 % par rapport aux haussiers.

📉 Le marché en léger repli, mais toujours positif en 2024

Malgré cette vague de pessimisme, les indices restent relativement résilients :

• 📉 S&P 500 : en recul de 3 % par rapport à son sommet récent, mais toujours en hausse de 1,3 % depuis le début de l’année.

• 📉 Nasdaq : ne recule que de 1,2 %.

• 📈 Dow Jones : affiche même une hausse de 2,1 % sur l’année.

⚠️ Le marché obligataire envoie un signal inquiétant

La baisse du rendement des obligations à 10 ans (passant de 4,8 % en janvier à environ 4,3 %) pourrait indiquer un ralentissement économique.

🔍 Combinée à des anticipations d’inflation en hausse, cette baisse des taux semble davantage refléter un pessimisme sur la croissance qu’un soulagement des pressions inflationnistes.

📉 De plus, l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board est passé sous la barre des 80, un niveau généralement associé à une récession imminente. Toutefois, comme on l’a vu avec l’inversion de la courbe des taux, ces signaux restent des indicateurs et non des certitudes.

🚀 Conclusion

Le pessimisme des investisseurs atteint des niveaux extrêmes, comparables à ceux observés lors des grandes crises.